III. construire et enrichir son parcours

Les études d’architecture sont régies par « la déclaration de Bologne », document qui engage les 29 pays européens signataires (dont la France) à harmoniser leurs cursus d’enseignement supérieur afin de favoriser leur lisibilité ainsi que la mobilité des étudiants. Elles s’appuient sur la semestrialisation des enseignements, sur trois niveaux de grades correspondant à des diplômes : la licence, le master et le doctorat, et un système de crédits : les ECTS.

• le diplôme d’études en architecture DEEA
  conférant le grade de licence ③ (3 ans)

• le diplôme d’État d’architecture DEA
  conférant le grade de master ⑤ (2 ans)

• le doctorat en architecture ⑧ (3 ans)

le diplôme d’études en architecture DEEA conférant le grade de licence ③

D’une durée de trois ans, le 1er cycle des études d’architecture conduit au diplôme d’études en architecture conférant le grade de licence. Il permet d’acquérir les fondements nécessaires pour comprendre et pratiquer le projet architectural et urbain. Il doit permettre à l’étudiant d’acquérir les bases des processus de conception dans leurs rapports à divers contextes et échelles et en référence à des usages, des techniques et des temporalités, dans un cadre pédagogique explicite.

Le 1er cycle licence compte deux périodes de stage obligatoire qui correspondent à une durée d’au moins six semaines. Elles doivent avoir la double finalité de stage “ouvrier et/ou de chantier”, et de stage de “première pratique” destinées à appréhender la diversité des pratiques professionnelles. Il comporte également un rapport d’études, travail personnel écrit, (de synthèse et de réflexion) sur des questionnements menés à partir de travaux déjà effectués, d’enseignements reçus et/ou de stages suivis.

le diplôme d’État d’architecture DEA conférant le grade de master ⑤ (2 ans)

D’une durée de deux ans, le 2e cycle des études d’architecture conduit au diplôme d’État d’architecte conférant le grade de master. Il est conçu comme un parcours individualisé qui permet à chaque étudiant une liberté de choix dans les enseignements. Pour les deux années de 2e cycle, l’offre de formation est commune pour le 1er semestre. L’offre pédagogique du 2e cycle master bénéficie d’une forte attractivité tant par la diversité et la richesse des enseignements proposés de studios et d’options que pour sa forte identité en matière pratique de la recherche.

Le 2e cycle master permet aux étudiants de maîtriser de façon autonome le projet architectural et urbain à toutes les échelles ; d’approfondir sa culture architecturale et technique ; de développer ses capacités à l’analyse et au fondement d’une pensée critique ; de s’ouvrir à la recherche ; d’approcher les différents modes d’exercices ou domaines professionnels.

Suivi généralement dans la continuité du 1er cycle licence, il propose deux nouveaux enseignements :
. une initiation à la recherche dans le cadre d’un séminaire thématique préparant à la rédaction d’un mémoire ;
. un encadrement du projet de fin d’études au terme du dernier semestre du 2e cycle master.

Le 2e cycle master compte un stage de formation pratique, d’une durée minimale de deux mois à temps plein ou quatre mois à mi-temps, qui permet de comprendre les conditions de la fabrication du projet, le contexte de la commande, le jeu des acteurs de la la programmation à l’exécution du projet. Il permet de se questionner sur le contexte opérationnel observé au regard de l’enseignement reçu à l’école.

le doctorat en architecture

A l’école, la thèse s’effectue au sein de l’équipe de recherche IPRAUS, sous la responsabilité d’un directeur de thèse habilité à diriger des recherches, d’une durée de trois ans à temps plein ou six ans à temps partiel. L’IPRAUS accueille 25 à 30 doctorants et doctorantes chaque année (considérés à la fois comme des étudiants et des chercheurs). Elle est conduite en trois ans à temps plein ou en six ans à temps partiel. La formation doctorale est organisée au sein de l’École
doctorale 528 « Ville, Transports et Territoires » (Ed vtt)
portée par la ComUE Paris-Est Sup à laquelle est associée
l’école. Les doctorants et doctorantes de l’école sont inscrits, dans le cadre de l’Ed vtt, à l’Université Gustave Eiffel (uge) ou pour les anciens inscrits avant 2020, à Université Paris-Est (upe).
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l’HMONP

À l’issue du DEA, une année conduit à l’habilitation de l’architecte diplômé d’État (ADE) à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP). Elle donne la possibilité de porter le titre d’architecte en s’inscrivant à l’Ordre et d’exercer la maîtrise d’œuvre (signer des permis de construire) dans le cadre prévu par la loi du 3 janvier 1977.
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le diplôme de spécialisation et d’approfondissement en architecture (DSA)

Les études d’architecture mènent également à un diplôme de spécialisation et d’approfondissement en architecture (DSA).
L’Énsa–PB propose quatre mentions :
. architecture et projet urbain
. architecture et maitrise d’ouvrage
. architecture et patrimoine
. architecture et risques et majeurs

le mastère spécialisé® Architecture et Scénographies

L’Énsa–PB propose également un mastère spécialisé® Architecture et Scénographies en partenariat avec l’Ecole Camondo et soutenue par de nombreux partenaires publics et privés. Elle délivre un diplôme labellisé par la Conférence des Grandes Écoles (CGE).
La scénographie, comme manière de concevoir un espace au service d’un récit, d’une performance ou d’une fiction, tient une place importante dans notre monde contemporain.

la licence professionnelle d’assistant à chef de projet en aménagement de l’espace (ACPAE) 

En sus des cursus dispensés, l’Énsa–PB participe à une licence professionnelle d’assistant à chef de projet en aménagement de l’espace (ACPAE) et à un master européen, en langue anglaise.

La licence professionnelle ACPAE associe l’École des ingénieurs de la Ville de Paris (EIVP), le CFA Descartes, l’Énsa Paris-Est, l’Énsa–PB et UGE.

Le master européen

Il associe des établissements français du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur Paris-Est (l’École d’Urbanisme de Paris (IUP + IFU), l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, le Département Génie Urbain de l’Université Gustave Eiffel) et quatre établissements d’enseignement supérieur européens : Université Hafencity de Hambourg (Allemagne), Politecnico de Milan (Italie), Department of urban studies à Malmö (Suède), Urban planning institute of Slovenia à Ljubjana (Slovénie).

La mobilité est un moment privilégié du cursus qui offre à l’étudiant la possibilité d’autres expériences pédagogiques, de s’initier à de nouveaux pays, sujets d’études, d’approfondir une langue, d’affiner son projet personnel et d’améliorer son employabilité.

Pour candidater, les étudiants doivent avoir validé le projet studio de chaque semestre de l’année universitaire pour que leur candidature soit examinée.

Votre dossier est à transmettre auprès de la direction des relations internationales (DRI), il comprend une fiche de candidature avec :

• les 3 choix de destinations à classer par ordre de préférence, dont une en zone Erasmus ;
• une lettre de motivation en français pour les 3 choix ;
• un curriculum vitae ;
• un projet de contrat pédagogique ;
• un test de langue ;
• un portfolio.

la mobilité d’études et de stage

La mobilité peut s’effectuer sous la forme d’un stage dans une entreprise dans un pays de la zone Erasmus + ou hors Erasmus + pour une durée de 2 mois à 12 mois maximum par cycle d’études.
Une seule mobilité de stage Erasmus + est réalisable dans le parcours de l’étudiant.

le dossier

Le dossier est à transmettre auprès de la DRI, très en amont, avec la convention signée par l’entreprise, visée par la direction des études qui mentionne la période et le contrat de mobilité de stage Erasmus visé par la Direction des relations internationales (DRI).

La direction des relations internationales est en charge d’instruire votre dossier de bourse. Les détails d’éligibilité et de versement des bourses sont précisés dans le guide Partir en mobilité.

réaliser une période de césure

La césure consiste à suspendre temporairement ses études (6 mois à 1 an) pour : suivre une formation dans un autre domaine, effectuer une expérience en milieu professionnel, un engagement de service civique en France ou à l’étranger, sous la forme d’un volontariat de solidarité internationale, international en administration ou en entreprise ou d’un service volontaire européen, un projet de création d’activité en qualité d’étudiant-entrepreneur.

Tous les étudiants ont la possibilité de réaliser une période de césure au cours du cursus initial tout en conservant leur statut d’étudiant.

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En formation initiale, les étudiants doivent réaliser trois stages obligatoires :

Des stages supplémentaires sont autorisés dans la limite du cadre réglementaire dès lors qu’ils ont une justification pédagogique.

Tout étudiant qui a un projet de développement d’une activité et\ou de monter une entreprise peut dans le cadre de ses études bénéficier du statut national d’étudiant-entrepreneur (SNEE).

Ce statut permet de bénéficier d’un aménagement scolaire, d’une mise en réseau avec des entrepreneurs, des tuteurs en entreprise, des aides et des ressources…

Les étudiants intéressés peuvent bénéficier d’un accompagnement à la réalisation de leur dossier en vue de son passage devant la commission du Pépite 3EF, seul organisme habilité à le délivrer le SNEE.

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Les concours sont répertoriés sur le site call for projects.